Catherine Kousmine
Cathy Marchal, à votre service depuis 2013. Consultations soins énergétiques, tarologie, astrologie, séance Dream Machine. Bilan en naturopathie. Cours et ateliers yoga.
L'image du moi, source de douleur
Pourquoi cette division entre problèmes majeurs et problèmes mineurs ? Toute chose n'est-elle pas un grand problème ? Pourquoi faisons nous d'elle un grand problème ou un petit, un problème essentiel ou un problème sans importance ? Si nous parvenions à comprendre un problème, un seul, à l'élucider à fond, qu'il soit grand ou petit, alors nous éluciderions tous les problèmes. Et ceci n'a rien d'une réponse rhétorique. Prenez un problème quelconque : la colère, la jalousie, l'envie, la haine - elles nous sont toutes très familières. Si vous explorez la colère à fond, au lieu de l'écarter, alors, qu'est ce que cela implique ? Pourquoi est-on en colère ? Parce qu'on vous a blessé, parce qu'on vousa fait une reflexion méchante ; mais quand on vous fait une remarque flatteuse, vous êtes content. Pourquoi est-on blessé ? A cause de l'importance que l'on s'accorde, n'est ce pas ? Pourquoi nous donnons nous tant d'importance ?
Parce que nous nous faisoons une idée de nous-même, nous avons un symbole, une image du moi, l'image de ce qu'il faudrait être, de ce que nous sommes ou de ce qu'il ne faut pas être. Pourquoi se crée-t-on une image de soi-même ? Parce qu'en réalité on n'a jamais examiné ce que l'on est. Nous pensons qu'il faut être ceci ou cela, l'idéal, le héros, l'exemple. Ce qui déclenche la colère, c'est que notre idéal, l'idée que nous nous faisons de nous même, soit attaqué. Et l'idée que nous avons de nous même est notre moyen d'éluder un fait - la réalité de ce que nous sommes. Mais lorsque vous observez votre réalité propre en tant que fait, personne ne peut vous blesser. (...)
Nous vivons donc sans cesse dans un monde idéalisé, un monde de mythes, et jamais dans le monde réel. Pour observer ce qui est, pour le voir vraiment, pour se familiariser avec ce qui est, il ne doit y avoir ni jugement, ni évaluation, ni opinion, ni peur.
"Etre au pied du mur", "être dans un état à se cogner la tête contre les murs", "enfermé entre quatre murs" - autant d'expresions qui traduisent une expérience plus ou moins douloureuse où, extérieurement, on ne trouve pas d'issue.
Faut il inventorier tous ces murs rencontés, tous ces élans brisés ? Le mur, c'est ce qui nous empêche de "voir", de connaître, d'aller plus loin. Il peut se construire dans notre corps et poser, une à une, les briques de la sclérose ou de la maladie qui nous immobilise. Il peut se construire dans le coeur et empêcher toutes relations : "Entre nous, il y a un mur". Il peut être dans l'esprit, comme un "pas" qu'on arrive pas à franchir, une compréhension qui nous semble refusée...
Il ne faut pas fuir le mur. C'est en restant face à un mur durant de longues années que Bodhidarma connut l'éveil. Face au mur, on ne peut trouver d'issue -de passage- qu'à l'intérieur.
Alors, je comprends que "Je suis la porte" - c'est en moi que doit se faire la percée vers un ailleurs. Il n'y a pas d'autre issue que soi-même, et c'est en moi que doit s'ouvrir la porte. La porte des sens, la porte du coeur, la porte de l'intelligence...mais cette porte, on ne doit pas la forcer !
On connaît l'histoire de cet homme qui poussait, poussait sur la porte, afin de l'ouvrir. Sans succès. Puis, épuisé, il se laisse tomber au pied de la porte, et celle-ci alors commence à s'ouvrir... de l'intérieur.
JE suis la porte. JE suis la clef.
Il suffit d'ouvrir, de s'ouvrir.
Là où je voyais un mur, je découvre l'espace. Là où je ne pensais plus entrer ni sortir, voici que je demeure dans l'ouvert.
Il y a une issue au sans-issue.
Jean-Yves Leloup
Ecoute encore le cri de ta vie.
Ecoute toujours ce qu'il dit, écoute plus loin l'écho
et la résonance de son silence.
Ecoute en ton corps la chanson d'existence, la chanson d'espérance,
la musique qui vibre au rythme de tes pas et que tu n'entends pas.
Car tu es loin de toi, à des années lumière de ton être.
Arrête un instant la précipitation dans laquelle tu t'es jeté, il y a tant d'années.
Arrête, arrête toi là, juste un tout petit moment, arrête-toi de ne pas vouloir t'entendre, de ne pas vouloir t'attendre, de ne pas vouloir te regarder, de ne pas vouloir t'aimer, de ne pas vouloir t'accompagner.
Tourne toi vers toi, change le mouvement de ton corps et donne à ton regard la voyance.
Quitte l'aveuglement, la cécité dans laquelle tu étais depuis si longtemps.
Oui, viens vers toi, oui ouvre les yeux et regarde, regarde.
Sois ébloui en quittant l'ombre le temps d'une grande respiration,
puis lève la tête vers le soleil, vers la lumière, vers la terre et reconnais là comme tienne.
Puisse ta main devenir celle du sculpteur qui façonnera la forme nouvelle de ton corps et de ton âme.
Et prépare, en t'occupant de toi, le temps de naître à ta vraie vie.
Françoise Blot
Pensée du 24 mai d'Eileen Caddy
"Sors de ton petit trou et élargis ta conscience, et réalise qu'il n'existe pas de limite. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas voir plus loin qu'eux-mêmes ou le groupe ou la comunauté où ils vivent. Ils sont tellement liés par des petites choses mesquines qu'ils ont de la difficulté à grandir de quelque manière que ce soit. C'est là que d'immenses changements sont nécessaires, et au plus vite.
Ne sois pas satisfait uniquement par ce que tu peux comprendre, mais sois prêt à aller plus loin, à oser aller là où tu n'as plus pied et à faire ce qui est apparemment impossible. C'est ainsi que tu progresses. Accepte d'être étiré jusqu'à être sur le point de craquer, et encore plus loin ! Vis aux confins de quelque chose de complètement nouveau. Ne crains pas le nouveau et l'inconnu, mais fais simplement un pas à la fois dans la confiance et la foi absolues, en sachant que chaque pas te conduire vers le merveilleux ciel nouveau et la merveilleuse terre nouvelle."